Sobriété énergétique : comment faire mieux, simplement et (presque) gratuitement ?

Publié le Lecture 19 min

Épisode 24


Dans cet épisode, nous accueillons Yaurick Van Den Berg, consultant indépendant spécialisé dans la transition environnementale des acteurs du tourisme. Ensemble, nous explorons les freins à une consommation sobre, les leviers d’action concrets, et les solutions techniques accessibles pour allier confort client et efficacité énergétique.

Transcription

Alice : « Adopter les bonnes pratiques. Alors aujourd’hui, on s’attaque à un sujet plus que jamais d’actualité, qui est la sobriété énergétique, dite aussi consommation sobre.
Comment réduire concrètement notre consommation d’énergie sur le terrain et de façon adaptée à nos réalités ? Que l’on soit un musée, un hôtel, un site culturel, quel que soit notre secteur, nous avons tous et toutes la possibilité de réduire notre impact environnemental de manière simple et intuitive.
Et pour nous éclairer sur le sujet, nous recevons aujourd’hui Yaurick Van Den Berg, qui est consultant indépendant spécialisé dans l’accompagnement des professionnels du tourisme, sur toutes les questions de transition environnementale.
Installez-vous confortablement, on vous embarque pour un nouvel épisode en toute sobriété.
Yaurick, bonjour ! »

Yaurick : « Bonjour ! »

Alice : « Je suis vraiment ravie de vous avoir à ce micro et de parler avec vous de tous les sujets concernant la consommation sobre. Et pour commencer cet échange, est-ce que vous pourriez nous expliquer, avec votre regard d’expert, pourquoi tous les professionnels du tourisme n’ont pas une consommation sobre aujourd’hui ? Quels sont les freins, à votre avis ? »

Yaurick : « Le premier, c’est le manque de temps. C’est qu’on ne prend pas le temps d’analyser ses factures, de comprendre ses consommations, ses usages, la façon dont se comporte sa clientèle ou son personnel.
Le deuxième point, c’est le manque d’écoute. C’est qu’en général, quand on essaie de prendre du temps pour mettre en place une démarche, on oublie de questionner les usagers de son activité.
Donc, ça peut être ses collègues, quand on est responsable technique et qu’on est dans un office de tourisme, ça peut être ses visiteurs, ses réceptionnistes.
Le dernier point, je dirais que c’est le manque d’expertise. Une fois qu’on a pris le temps et qu’on a commencé à écouter les gens, on a une pléthore de solutions techniques qui nous sont proposées, et on a du mal à choisir dans toutes ces solutions techniques. Et ça, ça demande un petit peu d’expertise. »

Alice : « Est-ce que vous auriez un cas concret sur lequel on pourrait s’appuyer pour mieux comprendre, justement, ces piliers que vous venez d’évoquer ? »

Yaurick : « Alors, en exemple : on a un grand lobby dans un hôtel et on a un réceptionniste qui est dans ce lobby-là. Et, en fait, on va demander une température, par exemple de 19 degrés, c’est des grandes températures cadres, et on va oublier que ce réceptionniste, il est là toute la journée, il est assis, et que lui, il va mourir de froid.
Au bout d’un moment, ce qui se passe, c’est qu’il en a marre de mourir de froid, donc il va augmenter la température du lobby. Mais ça va vous réchauffer 600 mètres cubes, alors que lui, il est dans 3 mètres cubes.
Et donc vous allez dépenser beaucoup d’énergie juste parce que vous n’avez pas compris le besoin de votre réceptionniste. Dans le manque d’expertise, il y a des installateurs très compétents de climatisation, de ventilation, de chauffage. Ils vont vous mettre en place un super système, mais qui sera bien trop complexe pour vos besoins.
C’est-à-dire : vous allez vous retrouver avec une Formule 1 et vous n’aurez pas le permis. Et donc vous ne saurez pas quoi en faire. Et donc, avec le meilleur système du monde, vous aurez des consommations absolument monstrueuses. »

Alice : « J’aime beaucoup la métaphore. Je pense que ça nous permet de bien comprendre. Je rebondis justement sur ces exemples que vous évoquiez : à votre avis, quels seraient les leviers d’action ? »

Yaurick : « Le premier recours, c’est de prendre du temps, d’écouter et d’avoir un petit peu d’expertise. Une fois qu’on a fait ça, en fait, il y a un cadre logique pour agir et aller dans le bon sens.
C’est qu’on va travailler selon la démarche Négawatt, qui est une association 1901 qui a proposé un scénario. Ce scénario, il se découpe en trois principales parties.
La première, c’est la sobriété. C’est-à-dire que quand on va mettre en place des économies d’énergie, on va d’abord réfléchir aux besoins et aux usages pour éviter tout ce qui est gaspillage inutile. L’exemple étant de chauffer un lieu inoccupé. Ça paraît très simple, mais c’est rarement fait.
Le deuxième point d’avancée, c’est l’efficacité. On va entrer dans des choix techniques. C’est-à-dire qu’on va avoir des équipements plus efficaces, qui vont pouvoir être pilotés selon nos besoins.
Un exemple : vous avez les ventilo-convecteurs qui permettent de distribuer l’air dans des chambres. Ils peuvent être deux voies, trois voies, quatre voies… Il y a beaucoup de technicité.
Et quand on achète un ventilo-convecteur, on oublie qu’en fait, derrière, il y a des subtilités techniques qui vont correspondre à nos besoins d’utilisation.
Enfin, on va travailler en énergies renouvelables : c’est-à-dire avoir un fournisseur vert, réutiliser ses eaux grises, produire son eau chaude au solaire, produire de l’électricité pour vendre dans le réseau, etc., etc. »

Alice : « Alors, à partir de ce constat et au risque de tout ce qu’on vient de se dire, j’aimerais savoir quels outils de pilotage est-ce qu’on peut concrètement mettre en place dans nos structures pour réduire notre consommation énergétique ? »

Yaurick : « En fait, l’indicateur, il dépend de votre activité. Cet indicateur, ce n’est pas juste un outil de consultant, c’est quelque chose qui est très important, qui va vous permettre de décrire votre consommation énergétique et donc de la comprendre. Pour bien piloter votre consommation d’énergie, on va commencer par des indicateurs simples.
Par exemple, des indicateurs de votre consommation qui seront différents selon le type d’établissement que vous êtes. Si vous êtes un hôtel, on va faire une consommation en kilowattheures par nuitée. Un musée : on peut faire une consommation en kilowattheures par visiteur. Pour les autres structures, ça peut être des surfaces. On peut aussi avoir des jours d’ouverture. Cet indicateur, en fait, ça vous permet de comprendre votre consommation en fonction de votre activité, et ça vous décrit votre performance, qui sera variable en fonction de la fréquentation de votre espace.
C’est très important d’avoir un indicateur, ce qu’on appelle un ratio d’énergie. Une fois qu’on a ce ratio, on peut essayer de trouver un point zéro. Donc ça, ça marche très bien sur l’eau. Quand on consomme de l’eau, on consomme de l’eau chaude ; et l’eau chaude, c’est de l’eau qui coûte cher, parce qu’on l’a chauffée. Et quand on l’a chauffée, on a utilisé de l’énergie. Cet exemple de l’eau, je vous le donne pour vous dire qu’il y a un moment de la journée, quelle que soit votre activité, votre bâtiment, vous devez consommer zéro. Même un hôtel de 500 chambres, qui a une activité multipublic, a un moment où il est à zéro.
Donc là, vous pouvez questionner votre fournisseur, qui va vous dire : oui, vous avez bien un point zéro. Si vous n’avez pas un point zéro, c’est que vous avez une fuite. Il y a d’autres façons de trouver les fuites : on peut faire des ratios d’eau par nuitée, d’eau par visiteur, d’eau par personnel dans l’établissement.
Et le point zéro, c’est un petit truc tout simple pour savoir si vous avez une fuite d’eau et si vous avez des dépenses d’énergie inutiles. Enfin, quelque chose qui est important, c’est d’analyser vos consommations. Il faut toujours relever ses compteurs. Même quand vous avez de la télémétrie, on est ravi, on vient de le poser à la maison, on pourrait se dire : tiens, je vais sceller mon compteur d’eau pour ne plus jamais le voir et le protéger du gel. Non : il faut toujours aller le regarder, parce que le télémètre, il peut se casser, il peut se tromper. Donc il faut toujours vérifier. De temps en temps, on fait une petite photo.
Dans un établissement, par exemple un hôtel ou un gîte qui a une activité régulière, on fait un relevé par semaine. Dans des gros établissements, c’est tous les jours, même deux fois par jour, il y a des relevés de compteur. On fait une petite photo : c’est une preuve légale. C’est toujours pratique si on a un conflit. Et après, on peut aussi s’appuyer sur des sites. En tant que privé, vous savez que vous avez le site de vos fournisseurs d’énergie. Et, en fait, souvent, ils ont des outils de suivi de vos consommations. C’est très intéressant de regarder et de vous pencher là-dessus.
J’ai une question à vous poser, à vous qui nous écoutez. Vous trouvez que l’énergie vous coûte de plus en plus cher. Mais combien d’entre vous ont fait l’effort de se poser et de prendre une demi-journée pour comprendre ce qui se passait chez soi, à domicile, ou dans son activité, et de voir s’ils avaient la capacité, par des gestes simples, de modifier leurs consommations ?
Il faut savoir que quand on regarde ses consommations, qu’on commence à les comprendre et à questionner autour de soi, grosso modo, on a déjà gagné de l’argent. C’est pour ça que ces indicateurs, c’est hyper important. »

Alice : « D’accord. Et autre question : vous avez commencé à parler, justement, des équipements par exemple, des relevés semi-automatisés. Est-ce qu’on pourrait juste étoffer un petit peu cet exemple-là, pour qu’on puisse comprendre à quoi ça pourrait servir, ce type d’outil ? »

Yaurick : « Il y a énormément de niveaux. Le plus compliqué, quand on a des gros systèmes de CVC, donc chauffage, ventilation, climatisation, on a souvent des pompes à chaleur, des centrales de traitement d’air, des groupes froids, enfin des chaudières, des échangeurs de chaleur. Avant, c’était un peu piloté “comme ça”, et maintenant, il y a plein de sondes. C’est des relevés, en fait. Et ces sondes, elles vont rentrer dans des logiciels qu’on appelle des GTB, logiciels de Gestion Technique du Bâtiment, qui vont nous permettre d’interpréter et de piloter nos grosses centrales.
Donc ça, c’est un type de relevés. Ça peut être complètement automatisé, ou semi-automatisé parce qu’il y a une action humaine et des choses qu’on doit rentrer dans le logiciel. Pour vous dire : un hôtel de 500 chambres, ça peut avoir un point de contrôle ; une piscine publique, ça peut être 30 000. Chez nous, ces points de relevés, ça peut être le thermostat qu’on a dans plusieurs espaces de la maison. Ça, c’est du relevé semi-automatisé.
Mais cette information, on n’en fait pas forcément quelque chose. Ce qui est intéressant, c’est que, souvent, quand on fait des relevés, ça donne plein d’informations qu’on n’utilise pas. Quand on a un responsable technique, donc un conseil : dès que vous avez un petit peu de capacité RH, embauchez un responsable technique, votre vie deviendra une merveille et une douceur totale, et vous ferez des superbes économies. Mais quand on ne peut pas se payer un responsable technique, nous, on doit faire ce petit travail d’analyse.»

Alice : « C’est une super transition parce que, justement, j’allais vous dire : est-ce qu’il existe une plateforme qui soit accessible pour tout le monde, qui nous permette d’avoir une meilleure grille de lecture des indicateurs de consommation dont on vient de parler ? Comme un genre de guide d’utilisateur qui pourrait nous aider et nous épauler dans notre lecture et dans notre démarche de consommation ? »

Yaurick : « Il existe plusieurs plateformes. On va d’abord parler du site qui regroupe le plus d’informations : c’est le site de l’ADEME. J’ai à cœur d’en parler aujourd’hui, parce qu’ils ont été un petit peu attaqués ces derniers temps, et pourtant, en France, dès qu’on parle d’énergie, c’est vraiment des interlocuteurs indispensables.
Vous trouverez sur leur site internet énormément de supports pédagogiques pour vous permettre de comprendre vos consommations ou l’utilisation de vos équipements. Après, vous pouvez aussi aller sur le site de vos fournisseurs d’énergie. ENGIE/EDF vous proposent des comparateurs : par exemple, vous pouvez faire du benchmark entre votre consommation et la consommation moyenne attendue en France. »

Alice : « Je crois que vous me disiez en off que, quand on était par exemple un hôtel, on avait la possibilité de faire un genre de benchmark, et qu’on a la possibilité, par exemple, de comparer sa consommation par nuitée avec d’autres établissements similaires. Est-ce que ça, c’est quelque chose que vous recommanderiez, par exemple ? »

Yaurick : « Effectivement, sur le benchmark, il y a certains labels et certifications qui ont l’habitude de travailler avec les socio-professionnels du tourisme et qui ont beaucoup de données de comparaison, en fait. On peut avoir une photo générale, mais en fonction de mon habitat, ne serait-ce que dans le Grand Est, il y a des conditions très différentes : en fonction de la ville dans laquelle vous vivez, de si vous êtes au fond d’une vallée, sur un plateau, dans une zone venteuse, en plein centre-ville…
Donc vous aurez des conditions différentes, qui font que vous aurez des consommations énergétiques différentes. »

Alice : « C’est déjà un super conseil et un bon outil. Et justement, à propos d’outils, est-ce qu’il y a des petites astuces que vous pourriez nous partager, qui permettraient de faire des économies d’énergie simplement ? »

Yaurick : « Il y a d’abord les rideaux thermiques. Alors, on va prendre le cas d’un hôtel. Par exemple, souvent, vous allez laisser vos rideaux ouverts pour que le client rentre dans la chambre, il y ait un grand “waouh”.
Il se trouve que votre façade est exposée plein sud, et qu’en été, vous avez beaucoup de chaleur qui va rentrer par ces fenêtres, et que donc votre pièce va devenir de plus en plus chaude. Et vous allez utiliser de la climatisation ; et donc on aura une chambre très chaude, qui sera fortement climatisée.
Quelqu’un, là-dedans, sera forcément malheureux. Même si la température de l’air est à 19°, vous allez avoir une fenêtre brûlante et un climatiseur à 16° : ça sera inconfortable. Donc, ce qu’on préconise dans ce genre de cas, c’est d’avoir des rideaux thermiques et de tirer ce rideau-là. D’autant plus, posez-vous la question si vous êtes un hôtel bureau. C’est-à-dire que si votre clientèle est quasiment que du business, du corporate, ce sont des gens qui arrivent après 17 h, 18 h en hiver. En fait, il n’y aura aucun impact visuel, et en été, vous augmenterez juste le confort de votre chambre.
Après, soyons logiques : il ne faut pas complètement fermer les rideaux, mais on peut les laisser ouverts de 10 cm, pour qu’il y ait un petit peu de lumière qui pénètre, et qu’il ait la joie de se diriger vers ses rideaux et de les ouvrir quand il rentre en chambre. Toujours dans les petites astuces, ce qui est important à comprendre, c’est : qu’est-ce que c’est le confort d’un client ? On peut se dire que c’est 19° en chambre. Mais 19° en chambre, ce n’est pas ça qui va garantir le confort. Ce qui va garantir le confort, c’est l’homogénéité de la température de l’espace. Si vous avez un sol à 12°, de l’air à 20°, une fenêtre à 25° et un climatiseur à 16°, en fait, vous aurez des variations de température et ça sera inconfortable. Ce qu’on va chercher à faire, c’est éviter les variations de température dans l’espace. Pour ça, quelque chose de très bête : c’est d’avoir un très joli tapis. Ça permettra d’avoir un sol qui sera perçu comme plus chaud par le client. L’air de la chambre sera toujours à 19°, mais il aura une sensation améliorée de confort. »

Alice : « Il me semble aussi qu’il y a des capteurs de présence pour la lumière ou le chauffage qui pourraient aider à faire baisser notre consommation. »

Yaurick : « Vous avez tout à fait raison. C’est très intéressant, cet exemple, parce qu’on dit qu’il faut prendre du temps… mais il ne faut pas hésiter à en gagner, du temps, aussi. C’est-à-dire que le temps qu’on va prendre pour mettre en place des démarches, on va essayer d’en récupérer ailleurs. Tout peut être automatisé quand on cherche à faire de l’économie. Il y a encore beaucoup de choses qui doivent passer par de la compréhension du geste humain.
L’éclairage est vraiment un poste qu’on peut automatiser très facilement et à faible coût. C’est-à-dire : avoir des détecteurs de présence pour que les couloirs s’allument seulement quand il y a du client. Alors bien sûr, je sais qu’il y a des conditions de sécurité : il faut qu’il y ait une lumière allumée devant l’ascenseur, une BAES, une lumière fixe par là. Vous le verrez avec votre pompier, il n’y a pas de problème ; mais la majorité des lumières peut être éteinte. De la même façon, quand vous avez de l’éclairage extérieur, ce que je vous déconseille, mais si on doit avoir de l’éclairage extérieur, on en a, il vise le bas pour éviter de blesser la biodiversité.
Et surtout, il est sur un détecteur crépusculaire et une horloge astronomique. Ce détecteur, qui coûte 60 euros, qui peut être branché sur n’importe quelle lampe, va détecter l’intensité lumineuse. Il se déclenchera, par exemple, si un orage arrive, ou si c’est grand jour ; donc ça sera allumé quand il faut que ça soit allumé. Et après, vous lui direz : “de telle heure à telle heure, quoi qu’il se passe, tu n’es pas allumé”. Donc ça permettra à la biodiversité de se reposer la nuit. »

Alice : « Je crois aussi qu’il y a des sas thermiques qui peuvent être mis en place, notamment, si je reprends l’exemple du hall, dans ce type de zone de passage. Est-ce que ça, ça peut aider, justement, à éviter des déperditions ? »

Yaurick : « Alors ça, c’est une immense question. Grosso modo, un sas, ça permet de gérer le flux de personnes, ce qui est important, mais ça permet aussi de tamponner les entrées et les sorties d’air dans votre bâtiment. Un sas efficace, c’est un sas où il y a une porte qui s’ouvre, l’autre qui se ferme ; puis une qui s’ouvre et l’autre qui se ferme. C’est-à-dire que si vous avez deux portes ouvertes souvent en même temps, ça ne sert à rien, votre sas. Un sas, par définition, c’est un espace qui se clôt.
Si vous avez juste une porte qui s’ouvre et qui se ferme, donc vous n’avez pas de sas, et d’un point de vue thermique, ça n’a aucune efficacité. Donc, effectivement, je pense que dans 90 % des cas, les sas sont mal conçus, parce qu’en fait, pour avoir un bon sas, il faut de l’espace. »

Alice : « Super. Eh bien écoutez, merci beaucoup, Yaurick, pour cet éclairage. On a eu un beau panorama de la consommation sobre et des outils qu’on peut mettre en place. Et je vous propose de résumer un petit peu les bonnes pratiques, pour faire quelques points phares par rapport à cet échange.

  1. Je me base sur des indicateurs de consommation adaptés à mon secteur.
  2. On commence par ceux qu’on a : avant d’investir dans des solutions coûteuses, je me pose la question des usages au quotidien.
  3. Je me questionne toujours sur les besoins et le confort des usagers de l’espace pour faire mes choix opérationnels.
  4. J’utilise les outils à ma disposition : le site EDF par exemple, qui nous permet de suivre nos consommations en temps réel, ou le site de l’ADEME qui nous offre des outils pédagogiques pour une meilleure compréhension de notre consommation énergétique.
    Merci à vous tous et à vous toutes pour votre écoute. Pour ne rien manquer des conseils de nos experts, pensez à vous abonner à notre chaîne de podcasts Explore Grand Est Académie, et n’oubliez pas de mettre des étoiles si cet épisode vous a été utile.

Voix off : C’était Adopter les bonnes pratiques, un podcast de l’Agence Régionale du Tourisme Grand Est. Rendez-vous dans 15 jours pour un nouvel épisode. »

Un podcast de l’Agence Régionale de Tourisme du Grand Est, produit avec

Alice GREN

Journaliste, Studio Ohz

Yaurick VAN DEN BERG

Consultant indépendant spécialisé sur les questions de transition environnementale

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